Sylvie Brunet demande à la Commission européenne d’assurer une protection maximale des travailleurs face au virus SARS-CoV-2

Le virus de la Covid-19 fait peser un lourd danger sur les travailleurs, notamment les travailleurs de premières lignes qui ont dû rester actif tout au long de la pandémie. À l’heure de la reprise progressive du travail, il est d’autant plus nécessaire de veiller à une protection maximale des travailleurs face au risque d’infection.

Un instrument européen régule actuellement la protection des travailleurs exposés à des agents biologiques, il s’agit de la directive 2000/54/CE. Cette directive prévoit une classification des agents biologiques en fonction de leur degré de risque de propagation dans la collectivité et l’existence ou non d’une prophylaxie ou d’un traitement efficace. Cette classification s’étend du groupe 1 (agents biologiques les moins dangereux) au groupe 4 (agents biologiques les plus dangereux), et prévoit des séries de mesures de protection à mettre en place par l’employeur.

Suite à la décision du comité pour l’adaptation au progrès technique de la Commission de recommander une classification du SARS-CoV-2 comme agent biologique du groupe 3, Sylvie Brunet, soutenue par ses collègues de la délégation Renaissance, a décidé de saisir la Commission européenne pour s’assurer qu’un environnement sûr soit garanti aux travailleurs.

Sylvie Brunet souhaite notamment s’assurer que la décision de classification du virus SARS-CoV-2 soit basée sur des critères scientifiques, et que dans la situation actuelle de connaissance limitée du virus, le principe de précaution soit respecté pour assurer la plus haute protection aux travailleurs, tout en maintenant le travail de recherche et de diagnostic.

Retrouvez le texte complet de la question écrite à la Commission européenne : https://www.europarl.europa.eu/