En séance plénière, Sylvie Brunet défend la nécessité de mieux protéger les travailleurs des plateformes et de renforcer les compétences numériques

En séance plénière, à l’occasion du débat d’actualité sur l’Europe sociale dans un monde numérique, Sylvie Brunet est intervenue sur la nécessité de mieux protéger les travailleurs des plateformes. L’apparition de nouvelles formes de travail, incluant celles par l’intermédiaire de plateformes, est une des conséquences les plus visibles de la numérisation dans le domaine social et de l’emploi.

Elle a rappelé à cet égard qu’il incombe au législateur de trouver le juste équilibre entre l’opportunité de nouvelles perspectives d’emploi qu’offrent ces plateformes et la protection nécessaire de ces travailleurs afin de leur éviter une éventuelle précarisation. En ce sens, il est à ses yeux essentiel de leur conférer des conditions de travail décentes ainsi qu’un accès à la protection sociale en cas de maladie ou d’accident du travail. Elle juge qu’il est également important de leur permettre de s’organiser collectivement pour défendre leurs intérêts ainsi que de leur assurer des possibilités de formation pour garantir la qualité de la prestation de service et des perspectives de carrière individuelles.

Par ailleurs, la députée européenne a souhaité profiter de ce débat pour insister sur le mauvais positionnement de l’Union européenne en matière de compétences numériques. 40% de la main d’œuvre européenne ne dispose en effet actuellement que de compétences numériques faibles voire nulles.  Sylvie Brunet a donc rappelé l’urgence de mettre à jour le logiciel de formation au sein de l’Union européenne et d’investir massivement dans les compétences numériques !