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Une première année pour changer l’Europe
Cela fait un an que la délégation Renaissance est entrée au Parlement européen ! L’occasion de revenir sur cette première année chargée pour les 23 députés Renaissance. De nombreuses actions ont déjà été réalisées sur le Pacte Vert, en faveur des agriculteurs, et pour une Europe plus sociale et souveraine. Et bien sûr, cette première année a été marquée par le Brexit et la crise de la Covid-19.
Sylvie Brunet est vice-coordinatrice de la commission de l’emploi et des affaires sociales (EMPL) pour le groupe Renew Europe. À ce titre, elle est responsable de ces sujets au sein de la délégation Renaissance. Concernant le bilan de cette première année de travail, Sylvie Brunet a souhaité revenir sur deux sujets : l’aide aux plus démunis, et les discussions autour de salaires minimums européens.
Sur l’aide alimentaire aux plus démunis, l’Europe finance 1 repas des Restos du coeur sur 4 à travers le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD). En réponse aux difficultés nouvelles liées à la crise de la Covid-19, le Parlement européen, sur proposition de la Commission, a permis une flexibilité concernant l’accès aux aides alimentaires en permettant à l’Union européenne de financer directement les associations, et l’utilisation de ces fonds pour financer des équipements de protection.
Sur la mise en place de salaires minimums dans tous les pays de l’Union européenne, c’est une proposition de campagne de la délégation Renaissance. Cette idée a pris forme en janvier dernier avec le lancement des consultations des partenaires sociaux. Cette réforme ne vise pas à mettre en place un salaire minimum commun au sein de l’Union européenne, mais d’assurer que chaque pays dispose de son propre salaire minimum, à un niveau adéquat, afin de réduire les écarts de salaires au sein de l’Union européenne.
Sylvie Brunet conclut cette première année en rappelant son engagement en faveur d’une Europe sociale : “L’ambition européenne doit pleinement intégrer la dimension sociale : les transformations écologique et numérique ainsi que notre combat pour une souveraineté européenne sont profondément sociaux.”
Vous pouvez retrouver le bilan de la première année de la délégation Renaissance en suivant ce lien : http://unanrenaissance.eu/